Commentaire descriptif

En 1797, âgée de treize ans, la Parisienne Sophie Germain commence à se passionner pour les mathématiques. Elle étudie comme autodidacte et se découvre un véritable talent pour les chiffres. À dix-huit ans, elle s’inscrit à l’École polytechnique. Toutefois, puisque les femmes n’y sont pas admises, elle est contrainte de faire ses études par correspondance sous un pseudonyme masculin. Néanmoins, elle sort peu à peu de l’anonymat et entretient des relations épistolaires avec de grands savants de son époque. Elle gagne de la reconnaissance en remportant le Grand Prix de l’Académie des sciences, puis en démontrant un théorème qui portera son nom. Malgré tout, elle meurt dans l’indifférence générale et ce n’est que de nombreuses années plus tard que l’importance de son œuvre sera reconnue. Cette biographie raconte la vie d’une brillante mathématicienne du 19e siècle. Le récit montre comment le sexisme et la discrimination l’ont empêchée de bénéficier de la reconnaissance qu’un homme de son envergure aurait aisément obtenue. Il décrit aussi de quelle manière la détermination et la passion ne l’ont jamais quittée, en dépit du fait qu’elle était davantage perçue comme une curiosité de la nature que comme une mathématicienne à part entière. Avec ses interpellations adressées au lecteur, ses chapitres aux intitulés amusants, ses jeux de mots et ses expressions contemporaines, le texte offre une narration particulièrement stimulante.